Standard (EADGBE)
Le Juif ayant tout pris
Tout raflé dans Paris, dit à la France :
« Tu nappartiens quà nous
Obéissance ! tout le monde à genoux. »
Non, non, la France bouge, elle voit rouge
Non, non, assez de trahisons.
« Tant pis, dit le rabbin
Je tiens tout dans ma main, jai la police
Et pour violer la loi
Une justice de magistrats sans foi. »
Non, non, la France bouge, elle voit rouge
Non, non, assez de trahisons.
Les travailleurs ont faim
Le Juif dit : « Pas de pain, mais en rafales
Pour sauver nos écus
Voici des balles, peuple ne bouge plus. »
Non, non, la France bouge, elle voit rouge
Non, non, assez de trahisons.
De brûler nos vaisseaux
Et tous nos arsenaux, le Juif est maître
Sous les canons prussiens
Dreyfus le traître pousse nos citoyens.
Non, non, la France bouge, elle voit rouge
Non, non, assez de trahisons.
Juif insolent tais-toi
Voici venir le Roi, et notre race
Cours au-devant de lui
Juif à ta place, notre Roi nous conduit.
Non, non, la France bouge, elle voit rouge
Non, non, assez de trahisons.
Assez de Panamas,
Assez de Thalamas, toute ta clique
De pédants, de brigands,
Ô république, nous la mettrons dedans.
Une, deux, la France bouge, elle voit rouge
Une, deux, assez de trahisons.
Le roi revient dexil
« Ô France, dira-t-il, reine du monde
Te voilà donc aux mains
Du Juif immonde, coureur de grand chemins. »
Une, deux, la France bouge, elle voit rouge
Une, deux, assez de trahisons.
« Oui la France aux Français
A mes loyaux sujets, je tiens le glaive
Pour que le travailleur
En paix achève, son honnête labeur. »
Une, deux, la France bouge, elle voit rouge
Une, deux, assez de trahisons.
Notre jeunesse en fleur
Vous a donné son cur, Roi magnanime
Menez-la jusquau cieux
De cimes en cimes, sur vos pas glorieux.
Une, deux, la France bouge, elle voit rouge
Une, deux, assez de trahisons.
Hardi, France dabord
Français mieux la mort, que lesclavage
Gloire à qui tombera
Tous à louvrage, la France renaîtra.
Une, deux, la France bouge, elle voit rouge
Une, deux, assez de trahisons.
[plus lentement]
Demain sur nos tombeaux
Les blés seront plus beaux, formons nos lignes
Nous aurons cet été
Du vin aux vignes, avec la royauté.
Une, deux, la France bouge, elle voit rouge
Une, deux, les Français sont chez eux.