Standard (EADGBE)

Ils étaient frères pourtant, Ludwig le paysan et François l'ouvrier par la même souffrance,

Les mêmes larmes versées sur la machine qui broie ou le sillon tracé par les mêmes espérances

Et leurs cris étouffés, et par le même sang des ancêtres hérité

Ils étaient frères pourtant! Frères pourtant! Frères pourtant! Ils étaient frères pourtant!

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Par le désir de paix qui régnait en leurs coeurs, par leurs drames quotidiens et leurs sombres terreurs

Victimes qu'ils étaient des financiers voleurs, du cruel capital artisan du malheur

De la caste apatride, des rapaces profiteurs, n'imaginant jamais qu'ils pourraient se haïr,

On dut leur imposer les mots pour se maudire, ils étaient frères pourtant! Frères pourtant!

Oh oh vous n'avez pas brisé l'espoir européen

Oh oh tous nos peuples unis bientôt ne feront qu'un!

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La cabale criminelle, voulait anéantir les meilleurs fils d'Europe, et les derniers empires

Et on les décorera de croix et de médailles pour avoir bien semé le plomb et la mitraille

S'enlisant pareillement sous un déluge de fer, dressés l'un contre l'autre comme des statues de pierre

Façonnés lentement par l'horreur et la guerre, la mort les recouvrit d'un même linceul de terre

Aux myriades gravées, leurs deux noms s'ajoutèrent

Ils étaient frères pourtant! Frères pourtant! Frères pourtant!

Oh oh vous n'avez pas brisé l'espoir européen

Oh oh tous nos peuples unis bientôt ne feront qu'un!

Et nos voix par milliers,crieront aux assassins

Vous n'avez pas brisé l'espoir européen!

Nous le sommes à présent, nous le serons demain, que nous soyons de l'est ou de l'ouest du Rhin

Du Spitzberg en Sicile,de l'Oural à Erin, tous nos peuples unis bientôt ne feront qu'un

Et nos voix par milliers,crieront aux assassins

Vous n'avez pas brisé l'espoir européen! Européen! Européen! Oh non

vous n'avez pas brisé l'espoir européen! Européen! Européen!