Standard (EADGBE)

Ami,prend ma lanterne, car j'ai perdu ma flamme

Mon amour est parti, elle a jeté mon âme

A bouffer au néant me laissant le cœur vide

Elle a fait des fertiles des averses arides

Et l'horreur du monde n'est rien en comparaison

A ce que l'amour fait, à ceux qui dans l'union

Pensent oublier un peu qu'on est triste ici bas

Et qu'ici solitude est le dernier repas

Elle avait les yeux noirs desquels on voit du bleu

Qu'on prend pour l'océan, dans lesquels on voit Dieu

Qui font toucher du bout des doigts les horizons

Et toujours à la fin on est seul au milieu...

Des vagues de sanglots et du sel dans la gorge

Et du sel sur la plaie de ce coeur tatoué

A son nom que l'on crie au fond des vers de vin

A se dire que la vie oui n'était qu'une putain

Ami, regarde moi j'ai le coeur qui renverse

La mémoire de ses yeux qui me colle à la peau

Et dans les bars du port je cherche magie noire

Pour délivrer mon corps du sort qu'on m'a jeté

Et le sourire des filles non ne me fait plus rien

Et je commence à croire que les hommes qui ont pris d'autres hommes pour amour

On regle la question, après tout dis moi qu'est ce qu'elles ont de plus que nous?

Si ce n'est cette force qui fait qu'elles vous oublient

Cette horreur au fond d'elles ou à ce monstre qui crie

Quand elles vous font l'amour tu sais qu'elle n'oublient pas

Qu'il n y a qu'à la nature qu'elles ne tiennent paroles

A tout ceux dans leur bras qui sont fait prisonniers

j'ai l'âme solidaire et puis ma sympathie

A ces fous qui comme moi finiront pas la nuit

Je vous le dis putain, putains vous m'aurez plus ..

Eheh ...

Que je meurs à l'instant si l'envie me reprend

De remettre ma tête dans la gueule du serpent

De me laisser encore, crucifier le coeur

Pour un joli sourire, au parfum de leurs fleurs

Marguerite ou Tulipe,et de rose a Lila

Tu sais l'ami pour moi elles ont toutes ici bas

Quand elles vous montrent le ciel, qu'elles vous disent qu'elles vous aiment

Elles ont toutes pour moi l'odeur des chrysanthèmes

Adieu les gentilles et adieu les j'en pleure

Adieu les maudites qui ont pris ma lueur

Qui ont jeté dans le noir mes yeux et puis les tiens

Contre le chant du cygne et les beautés qu'elles crèvent

Toutes j'en peux plus de ces jeux qui nous tuent

J'en ai marre de ce cœur mon Dieu, qui ne bat plus

Et qui toujours s'incline au pied de fausses blondes

Qui nous mènent à la cime, qui nous trainent à la tombe